Finance verte
& economie circulaire
Axes Clés pour l’OCCE
- Appuyer le plan vert pour la relance industrielle de l’UE et pour le Green New Deal Européen avec de nouveaux critères et outils financiers verts et circulaires
- Répondre à l’Urgence environnementale, en comblant le déficit d’investissement vert et en atteignant les objectifs de la COP21
- Accroitre les flux financiers vers une finance respectant les écosystèmes, pour des projets responsables tournées vers l’avenir
enjeux actuels
Évoqué depuis plusieurs années déjà, le développement durable requiert un équilibre entre l’humain, l’environnement et l’essor économique. Le rôle du secteur financier dans cette transition écologique est central. La finance doit impérativement s’adapter elle aussi, à ce contexte en mutation
Entreprises privés, secteur public, particuliers, institutions financières, ou encore organismes de régulation doivent s’ouvrir et intégrer les processus pour une finance plus verte. En effet, la rentabilité de la finance doit absolument prendre en compte la dimension environnementale, à la fois dans les ressources prises à la nature, mais également dans les rejets émis vers le climat et les écosystèmes. La responsabilité écologique et sociale devrait faire partie intégrante des facteurs de performance pour les investissements.
un soutien de la finance à l'écologie
Le soutien de la finance à l’écologie dépend de la qualité et la quantité d’instruments d’investissement disponibles. Le coût de la réduction des émissions de carbone sur le PIB reste minime par rapport au rendement potentiel sur le long terme. De plus, des revues économiques ont démontré que l’inaction face au changement climatique serait largement plus coûteuse que la mise en œuvre d’actions préventives. De même, des mesures tardives nécessiteraient des actions rigides et non graduelles.
Des investiments pour assurer la course à l'innovation
Selon les estimations, les investissements en efficacité énergétique depuis ces dernières années passeront en épargne globale nette à partir de 2025. Pour appuyer cette tendance, il est nécessaire d’encourager la course aux innovations du marché et des instruments financiers, la disponibilité des crédits liés aux énergies renouvelables, la notation d’investissement verts et le soutien aux marchés énergétiques émergentes.
De plus, un déficit d'investissement estimé à 180 milliards d'euros par an doit être comblé pour parvenir aux objectifs de développement durable des Nations Unis. Pour combler ce déficit, l’Union européenne met en place une série de mesures visant à stimuler les investissements vertes (taxonomie, labellisation pour les produits financiers verts, etc.).
une transition de la finance linéaire à la finance circulaire
Cependant, des mesures supplémentaires seront nécessaires afin d’assurer une transition absolue vers une finance circulaire et durable. Il est donc important de réfléchir et agir ensemble en incluant toutes les activités et tous les agents économiques afin d’apporter une réponse efficiente et continue.
Les Propositions clés de l’OCCE pour la finance verte & circulaire
- Induire les financements coopératifs et de proximité
Possibilité de voir le projet et impact sur son environnement direct de vie. - Employer la Blockchain pour l’investissement environnemental
Avec un coût de gestion faible et un haut niveau de sécurité et de confiance). - Renforcer et rendre plus clairs les cahiers des charges préalables aux projets verts
C’est sur la base de ce cahier des charges que les investissements pourront être réalisés notamment :- sur la question de santé (qualité environnementale et limitation des pollutions induites par le projet),
- limiter la solastalgie (impact moral de la détérioration et/ou de l’amélioration du cadre de vie),
- ...
- Développer la formation (professionnels) et l’information (grand public):
Passer à une lecture positive de l’avenir et orientée vers les solutions et l’engagement.- Intégrer des modules économie circulaire et/ou labelliser des formations autour de la finance verte.
- Nouveau type de médias qui relient des temps privés (conférences payantes, MOOC ouvrant à des certifications) et des temps publics (communication sur les meilleures pratiques).
- Construire les normes de la comptabilité durable:
Intégration des externalités dans la création de valeur comptable dans les bilan des entreprises- Limitation des transports et déplacements-
- Réduction des consommations et des rejets-
- utilisation de la Blockchain, ….
- Vers de de nouveaux critères / critères convergents ESG et ISR
Faire converger les pratiques / méthodes de certifications internationales autour de ces critères de référence. - Attirer progressivement les investisseurs vers la finance verte
Convaincre et expliquer pourquoi les rendements sont au moins aussi bon sur la base d’exemples concrets. Sortir de la culpabilisation ou de la mise à l’index pour de mauvaises pratiques. Inventer de nouvelles formes de croissances, atteindre un nouveau progrès. - Imaginer des critères inverses
Plus simplement sur que cela rapporte. Ne peut-on pas envisager un projet rentable sur ce qu’il ne coûte pas à la nature, aux ressources et à la qualité environnementale. - Trouver de nouveaux modèles de construction d’Equity
(en mixant les anciens modèles). Les banques exigent 25 à 30% de fonds propres pour financer 70% par l’emprunt. Mixer de l’Equity directe locale, des obligations, de l’emprunt, etc … Paniers par diversification des risques, modèles monétaires et créations de valeurs.